Préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI)
Faciliter le recrutement d'un demandeur d'emploi en lui proposant une formation pour adapter ses compétences à une offre d'emploi existante
Le contrat de travail proposé au demandeur d’emploi à l’issue de sa formation doit être soit :
La formation peut être réalisée :
La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI) peut prendre en charge jusqu’à 600 heures de formation pour certains publics. La formation peut se dérouler à temps plein ou temps partiel et doit être réalisée soit par un tuteur de l’entreprise soit pas un organisme de formation.
Elaboration du plan de formation précis et personnalisé est établi par le futur employeur : contenu de la formation, objectifs pédagogiques, compétences à acquérir pour occuper le poste, lieu de formation…
Il est signé par France Travail, le futur employeur et le demandeur d’emploi.
Si la POEI vise plusieurs demandeurs d’emploi pour un même employeur, un plan de formation doit être élaboré pour chacun d’eux.
Le montant de l’aide est plafonné :
Versement au terme de la formation et au plus tôt au jour de l’embauche, à l’employeur (si l’organisme de formation est interne à l’entreprise ou sous forme de tutorat) ou à l’organisme de formation externe.
Pour une POEI réalisée en 100% tutorat, le nombre d’heures est limité à 300 heures. A l’issue de la POEI, dès lors que des heures de tutorat ont été dispensées, l’employeur complète et remet une attestation de développement des compétences cosignée de l’employeur, du tuteur et du bénéficiaire à chaque signataire.
Le recours au tutorat par l’employeur suppose de respecter plusieurs conditions :
Lorsque le tuteur est choisi parmi les salariés de l’entreprise, l’employeur lui laisse le temps nécessaire pour exercer ses fonctions et se former.
Les demandeurs d’emploi ont le statut de stagiaire de la formation professionnelle, la POEI ouvre droit sous certaines conditions à l’aide à la mobilité, l’aide à la garde d’enfants et à une rémunération : l’allocation d’aide au retour à l’emploi-formation (Aref) ou la rémunération des formations de France Travail (RFFT).
L’employeur s’engage à conclure un contrat de travail avec le stagiaire demandeur d’emploi ayant atteint le niveau requis.
A cet effet, une date prévisionnelle d’embauche est indiquée dans la convention. Elle doit être fixée au plus tôt après la fin de la formation.